CULTURA VIVA

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Il ne faut voir dans cette formulation aucun relent de xénophobie, mais la simple application d'une règle de bonne administration. En effet, si l'on veut bien donner aux mots le sens simple qui est le leur, cela veut tout simplement dire que les fonds publics locaux sont par destination mis en oeuvre par des "opérateurs locaux", ce qui indique par essence la permanence de l'action. A eux de faire, si ils l'estiment nécessaire, appel à des "acteurs extérieurs". Ce que nous faisons tous. Par contre, au nom du mème principe, ce n'est pas parceque un opérateur extérieur s'appelle "grossu minutu" ou "Pasquale Paoli", sous le prétexte de la consonnance de son nom ou de son arbre généalogique, qu'il aurait accès à ces mèmes fonds. En conséquence et par effet de symétrie, quand un "acteur local" de Corse se projette à l'extérieur de l'île, il ne lui viendra pas l'idée de se faire financer par la DRAC Ile de France ou Pays basque, mais d'espérer qu'un "opérateur local" basque ou parisien soit financé pour l'accueillir.