DEFENDONS LES DROITS DES PATIENTS AUX SOINS DE SECTEUR

La réalité d'aujourd'hui, c'est que la recherche médicale a renversé tous les paradigmes : exit l'enfant hyperactif, dyslexique ou autiste parce que sa mère était dépressive à la naissance ou trop ou pas assez ceci ou cela.
Le service de pédopsychiatrie de Ste Anne, notamment son pôle diagnostic TSA et TDAH a bien suivi.
On ne peut pas en dire de même des CMP en général, et des pros qui s'expriment dans cette pétition en particulier. Si encore ils disaient qu'ils s'étaient formés à tous les tests validés permettant d'établir rapidement un diagnostic d'autisme sans faire perdre 9 mois d'attente au CRA, s'ils disaient qu'ils s'étaient ouverts un peu aux méthodes psycho-éducatives.... (Si si, je connais UN CMP où ça se passe comme ça) .... ils justifieraient un peu leur utilité.

Grâce à internet, maintenant tous les parents sont bien informés (en tout cas, mieux que la majorité des pros). Donc, les structures sanitaires se vident de tous les enfants autistes non diagnostiqués ou affublés de diagnostics folkloriques tels que "psychose infantile" dysharmonie évolutive" et j'en oublie, et de tous ceux qui ont des troubles des apprentissages autrefois attribués à des mécanismes psychodynamiques. Aujourd'hui, c'est très clair : ils ont tous des troubles neurodéveloppementaux innés, et les "soins" psychiatriques n'y feront rien. Les autorités de santé en tirent les conséquences : ces enfants ont besoin de structures psycho-éducatives de type SESSAD qui n'emploient pas du tout le même type d'intervenants.