Les ratés du Rapibus - Les usagers mécontents exigent…

Bonjour

Pour inverser la tendance, il faut pouvoir se mettre à l'écoute de sa clientèle. Ni la STO ni ses conducteurs sont à même de comprendre et appliquer la théorie du gros bon sens. Lorsque j'ai entendu un conducteur me déblatérer le fait que Gatineau est maintenant rendue une grande ville et qu'en tant que grande ville, les usagers doivent s'attendre à passer plus de temps dans l'autobus et que le service ne peut que s'envenimer au lieu de s'améliorer, on a du chemin à faire... pour ne pas dire que 'le diable est au vache'!

Les services sont de plus en plus pourris. Le standard de qualité du passage des autobus 200 sur les heures de pointe a été fixé à 2 minutes 30 secondes. C'est frustrant de constater qu'à 16 heures, on doit attendre sur Wellington de 12 au 18 minutes pour une 200 et lorsqu'elle s'arrête (quand elle s'arrête) elle est déjà pleine à craquer.

Tous les matins, à la station la Gappe, les usagers doivent s'armer de patience pour pouvoir prendre un bus qui leur permette de faire le transport assis. Les usagers à cette station ne devraient-ils pas avoir les mêmes privilèges que ceux-ci qui sont montés dans les stations précédentes???!!!

Auparavant, les mois de juin, juillet et août étaient des mois ou la circulation automobile nous permettait de jouir des vrais services de RAPIBUS. Le trajet, de mon arrêt à Wellington, matin et soir, se faisait en moins de 15 minutes. Maintenant, que ce soit juillet, octobre ou février (à moins qu'il y ait tempête de neige) le temps de trajet demeurera sensiblement le même soit 35 minutes le matin et 50 au retour du travail.

On fait des plaintes par les réseaux officiels et on demande des suivis qui ne viennent pas... J'ai l'impression que la STO a comme philosophie que le temps arrange les choses.

J'encourage les usagers de continuer à se plaindre, il ne faut pas baisser les bras, nous continuons à défrayer les dépenses de ce système par l'achat de nos billets mais aussi par nos taxes municipales qui ont augmenté encore cette année (hausse pour payer ce système de Lentibus).

Pour renverser la tendance, il faut avoir la volonté politique de faire les changements nécessaires.