l'Insularité pour l'ile de Noirmoutier

 Bonjour à tous, et bravo au collectif pour avoir permis cette première modification de trajectoire, mais surtout un très grand bravo aux citoyens qui portent l’ile de Noirmoutier dans leur cœur et qui ont su se mobiliser sur la pétition et bien sûr vendredi dernier à la réunion. Mais ATTENTION, la mobilisation doit continuer et un petit point me semble nécessaire. Les élus communautaires de Barbatre, de l’Epine et des oppositions de Noirmoutier et Barbatre soit 12 conseillers communautaires sur 25 ont déposé une demande de mise à l’ordre du jour du conseil communautaire du 10 Mars, pour obtenir un vote demandant à M le Préfet de faire jouer la clause d’insularité pour l’ile de Noirmoutier. Vendredi dernier M le Maire de Noirmoutier s’est engagé à faire voter l’insularité à la communauté de communes et nous ne pouvons que nous en féliciter. La réunion publique étant organisée en tant que Maire de Noirmoutier et non en tant que président de la communauté de communes, parle-t-il pour ses deux casquettes ou pour une seule ? Faire voter l’insularité en communauté de communes sans la faire voter dans les communes semble illogique et affaiblirait la demande auprès de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale et de M le Préfet. Sauf erreur de ma part, Mme le Maire de la Guérinière ne s’est pas montrée explicite sur sa position lors de la réunion de vendredi (elle n’a su parler que de commune unique). Il me semble donc, mais c’est au collectif de l’exprimer, qu’il faut demander officiellement aux communes de Noirmoutier et de la Guérinière de convoquer au plus vite des conseils municipaux sur ce simple ordre du jour (donc très rapide), Barbatre et l’Epine ayant déjà délibéré en faveur de l’insularité.           Dernier point, faire voter l’insularité ne veut pas dire la défendre et il faut être bien conscient que si notre dossier n’est pas défendu correctement en CDCI et devant M le Préfet c’est loin d’être gagné. M le Président aura alors beau jeu comme à son habitude de dire que ce n’est pas de sa faute. Pour ma part et compte tenu de la position du président de la communauté de communes qui a tout fait pour nous raccrocher au continent sans jamais défendre l’insularité, nous devons si l’insularité devait nous échapper le tenir pour personnellement responsable de cette catastrophe annoncée.Je terminerai par une citation de Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz qui illustre assez bien la situation vécue avec le président de notre communauté de communes. On ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépens.

Bien à vous..... et surtout ne lachez rien.