SAUVONS NOS TERRES AGRICOLES NOURRICIERES

TERRES AGRICOLES NOURRICIERES... PARTOUT MISES A MAL
Nous pouvons mesurer combien, depuis des dizaines d'années, la "modernité" et ses apôtres ont dénaturé (et parfois saccagé) notre environnement, nos milieux de vie, nos pratiques et nos usages.
Ayant d'abord échappé à la mode de "l'aménagement", voilà que les petites villes puis à présent les plus petits villages y succombent à leur tour : lotissements périphériques, mitage de l'espace rural, perte de terres agricoles (en France, tous les 10 ans, l'équivalent de la surface d'un département disparaît sous le béton, la tôle et le goudron), imperméabilisation des sols, ronds-points et zones commerciales, éclairages à outrance, enseignes publicitaires tapageuses, parkings...
Faut-il continuer de reproduire aujourd'hui les erreurs qui commencent à être dénoncées partout ?
Nous attendons que les "décideurs" aient le courage de penser à autre chose qu'à leur propre intérêt, qu'à leur pouvoir ou leur réélection.
Ils doivent se poser la question au sujet de ce qui est "moderne", de ce qui est utile, de ce qui est nécessaire, et essayer de regarder un peu plus loin que l'horizon d'une zone commerciale, d'un parking, voire d'un caprice (intéressé) de gare ou d'aéroport.
La modernité et l'utilité réelle ne sont pas toujours là où certains voudraient bien le faire croire. Et l'on comprend de plus en plus que le respect et la préservation des terres et des patrimoines (agricoles, environnementaux, sociétaux, culturels, etc.) constituent des sécurités et des atouts pour l'avenir.
L'Homme (l'élu-e) d'aujourd'hui est-il plus intelligent que ses ancêtres ? On peut en douter. En tout cas, il est certainement prétentieux, inconséquent et irrespectueux.

L'environnement, le bâti et l'architecture, l'organisation des villages, les espaces, les champs, les productions vivrières, la nature, les paysages, etc. sont des héritages et des patrimoines communs. Les élus n'en sont pas propriétaires et ne peuvent, d'autorité, les remettre en question et les détruire.

Soyons nombreux à questionner officiellement les candidat-e-s aux prochaines élections législatives au sujet de la gare tgv d'Allan, de Décathlon à Valence et de tous ces projets dévoreurs de terres agricoles.
Nous nous souviendrons de leurs réponses...

B. Charavin