Toutes les sous-disciplines de Psychologie dans la Mention unique

Encore un peu de débat permettra de mieux peser le pour et le contre de chaque alternative. bcdt

La mention psychanalyse n'a plus rien à faire dans le domaine de la psychologie moderne et scientifique. Elle relève d'une autre approche épistémologique.

#2: -

La pétition porte opposition à aucune sous-discipline ou discipline. Merci de le respecter.

#2: -

On ne se prononce pas pour une vision unitaire... pour exclure.

Si c'est pour cela, il faut rester chez toi mon gars. Sinon on va pas s'en sortir !

De toute façon, contrairement à ce qu'affirme l'autre pétition (http://www.petitions24.net/pour_lenseignement_de_la_psychanalyse_a_luniversite), la mention unique en psychologie n'empêchera jamais l'enseignement de la psychanalyse à l'université.
L'enseignement de la psychanalyse dans les universités françaises continuera encore longtemps, simplement parce qu'une proportion importante d'enseignants-chercheurs en psychologie ne connaît que ça, ne souhaite enseigner que ça, ou en sont suffisamment imprégnés pour apporter une coloration psychanalytique à la plupart de leurs enseignements.

 

L'union fait la force, la division la perte.

#6: visiteur - Re:

+++

Voici donc "l'hideuse cohorte de la rébellion" encore en action... mais ne vous faites pas de soucis, vous ne gagnerez que le combat de l'ignorance et de la bêtise. Comment peut-on à se point cautionner le nivellement part le bas des disciplines et la pensée unique ? vous participez au démantèlement du "vivre ensemble".

Comment peut-on vouloir interdire une discipline comme la psychanalyse d'être enseignée à l'université ? Interdire un courant de pensée ? Le discours est toujours le même avec les neurosciences, les TCC ou encore la neuropsychologie ; attaque contre la psychanalyse sans argumentation fondée, réduction et simplification de la pensée psychanalytique par une vulgarisation à coup de clichés. C'est fatiguant.
Heureusement l'autre pétition a réuni un nombre de signatures considérablement plus important !

#9: Antoine - Pour la transmission de la psychanalyse

Où voyez-vous que cette pétition demande d'interdire la psychanalyse à l'Université, "d'interdire un courant de pensée" ? Cette multiplication des intitulés amène nos sous-disciplines à se diviser. Cette pétition repose sur la volonté de ne justement pas nous diviser.

Cette pétition a pour objectif de conserver une mention unique. La Psychanalyse y a toute sa place en tant que courant théorique et pratique de la psychologie clinique et pathologique. Dire que cette pétition a pour objectif d'interdire l'enseignement de la psychanalyse à l'université est un contresens total. La vision unitaire est pour fédérer, s'unir les uns avec les autres avec les différences qui nous constituent font aussi et surtout notre richesse et notre force. Le processus d'attribution/d'intentionnalité d'exclure n'est ni le propos ni le but de cette pétition.

Quels sont les grands malades morcelés qui cherchent à nuire à notre matière? L'esprit humain est-il morcelable à ce point pour eux? Déjà que pour des raisons pragmatiques d'enseignement et de recherche il existe des sous-rubrique, nul besoin de morceler encore plus notre spécialité.

Demander la suppression

D'une manière générale,la psychanalyse a sa place dans l'enseignement universitaire , dans le cadre de l'histoire de la pensée en psychologie. La psychanalyse a aussi été enseignée en histoire de la pensée économique, la psychanalyse ayant joué un rôle important dans les premières grandes campagnes publicitaires fondées sur des études de motivations, motivations pouvant parfois être inconscientes chez les consommateurs.
En revanche il serait important que d'autres approches en psychologie clinique soient aussi enseignées en psychologie clinique en dehors de la psychanalyse. Il y a peu il était impossible d'obtenir un titre de psychologue clinicien sans être passé par la psychanalyse. Par exemple pour devenir Neuro-psychologues clinicien, à Nice, il fallait aller se former dans une autre université: Chambéry
Par ailleurs en dehors d'une discipline incluse dans "l'analyse historique de la pensée psychologique", la psychanalyse se prête mal à un enseignement de type universitaire. Suivre une psychanalyse est un choix personnel qui ne devrait pas être imposé aux étudiants sous forme d'un cours forcément didactique

Je regrette vivement l'emprise des lobbies freudien et lacanien sur l'enseignement de la psychologie en France

#9: Antoine - Pour la transmission de la psychanalyse

Quand on sait que la France est, avec l'Argentine, le pays où la psychanalyse a le plus d'emprise sur les médais et l'enseignement, il n'y pas pas le moindre risque de la voir disparaître avant de nombreuses décennies. Peu importe les intitulés, les enseignants de psychologie pourront continuer tranquillement à enseigner Freud et Lacan (et peut-être aussi quelques autres des dizaines de façons de faire de l'anayse psychologique)

Pour que la France rejoigne le consensus scientifique international qui a relégué la psychanalyse au rang des curiosités historiques

#9: Antoine - Pour la transmission de la psychanalyse

L'argument est plus que fondé: Dans les cours de sciences sociales on enseigne les sciences et non les pseudo-sciences, comme l'est la psychanalyse. Celle-ci a sa place au rang de l'histoire de la psychologie, comme la théorie du phlogiston a sa place au rang de l'histoire de la physique.

#2: -

La psychologie n'est pas une science et ne le sera jamais.

Au travers de cette polémique sur les mentions, c'est le titre unique qui est en danger, avec tous les risques qu'entraineraient son émiettement.