#5480: - Re: Re: Re: Écrivez à LCN -TVA- QUÉBÉCOR ET LE MAGNAT P-K PÉLADEAU ! MONTOPO@TVA.CA  

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Les cigognes se rebiffent !

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Surprise, ce matin, à l’angle de la rue Sellier et de la rue Vallin, derrière la Pépinière. « En ouvrant la fenêtre, on a entendu des claquements de bec. Le couple de cigognes était là ! En train de reconstruire son nid deux maisons plus loin… » témoigne un riverain, Bernard Jacquot.

Les deux cigognes avaient pourtant été délogées la veille, mercredi, par la mairie de Nancy (notre édition d’hier). Depuis un an, elles squattaient le sommet d’une cheminée située en bordure de la rue Sellier. Une première dans la cité ducale !

Le couple était devenu la mascotte du quartier, le nid un but de promenade pour nombre de Nancéiens qui tentaient d’apercevoir les trois petits nés au printemps dernier. Les cigogneaux ont depuis pris leur envol.

La colère, l’incompréhension, étaient réelles, avant-hier, chez les riverains, quand le nid de branchages et de terre donnant sur la rue Sellier a été démonté « pour des raisons de sécurité », et les cigognes expulsées comme des locataires n’ayant pas payé leur loyer, la veille de la fin de la trêve hivernale…

Le couple n’était tout de même pas à la rue.

En ordonnant la destruction du nid, la mairie de Nancy leur signifiait de manière radicale de rentrer au bercail, à la Pépinière, dans l’enclos aux daims, où elles résidaient depuis leur fin de captivité, il y a six ans. Allez hop ! Finie la fugue. Et reprise du boulot. Elles allaient devoir à nouveau servir de matière vivante aux cours de sciences naturelles des écoliers nancéiens qui défilent à la Pépinière, toute l’année.

Mais les cigognes ont choisi la liberté : une cheminée donnant sur la cour intérieure d’un immeuble de la rue Vallin. Elles ne surplombent plus l’espace public. La municipalité nancéienne n’a plus de raison d’intervenir.

La construction de leur nouveau squat était hier bien avancée. Une question demeure : les propriétaires de l’immeuble seront-ils compréhensifs ?

Philippe MERCIER

phmercier@voila.fr